« Plus nous ignorons Dieu, plus nous déformons son plan pour le bonheur »

« Plus nous ignorons Dieu, plus nous déformons son plan pour le bonheur »

Dans son homélie prononcée lors de la messe de la solennité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, l’évêque José Ornelas a considéré le don de Marie comme un exemple de vie en Dieu.

Environ 70 000 pèlerins ont assisté à la messe de la solennité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, célébrée le matin du 8 décembre dans l’Esplanade de prière du Sanctuaire de Fatima. Présidée par l’évêque de Leiria-Fatima, la Vierge y a été présentée comme un modèle et un guide pour la « nouvelle humanité », un exemple d’adhésion au projet de Dieu et de confiance active, de service et de mission.

Mgr. José Ornelas a commencé par souligner les différences entre « la première et la seconde Éve », en établissant une métaphore entre les fragilités humaines, qui nous éloignent de Dieu, et l’exemple de la Vierge Marie, qui s’abandonne au plan de Dieu.

Pour matérialiser ce contraste, le président de la célébration a cité quelques-unes des actions humaines qui engendrent le péché : la recherche du bonheur par le mauvais chemin, le désir de pouvoir et d’indépendance par l’inégalité, l’oppression et la guerre, dans une attitude qui conduit à la peur, à l’insécurité, à la souffrance et à la mort.

« Ce monde et l’humanité sont prodigieux, mais ils ne sont pas parfaits. Et plus nous ignorons Dieu, plus nous déformons son plan pour le bonheur et la vie », a déclaré l’évêque José Ornelas, présentant le « chemin du dépassement du péché et de la limitation » comme une solution, à travers l’adhésion consciente et aimante au plan de Dieu, en suivant l’exemple de Marie.

« L’assentiment de Marie n’est pas une "obéissance aveugle", mais une confiance active dans le projet qu’elle comprend de la part du Père céleste. C’est le secret de la foi authentique, qui cherche toujours, marche toujours, découvre toujours et adhère, par l’esprit et par le cœur », a expliqué l’évêque de Leiria-Fatima, en soulignant l’importance de la liberté consciente et active dans cet abandon.

Enfin, le président de la célébration a présenté la vocation de Marie comme un modèle pour la mission d’évangélisation de chaque baptisé, dans la garantie de la présence miséricordieuse de Dieu.

« Nous aussi, nous ressentons l’angoisse de la première Eve : notre faiblesse, la douleur, la destruction, la maladie, la mort... Mais nous savons que notre Dieu est plus grand que tout cela et qu’il est pour nous un Père aimant. C’est ce que Marie a vécu et c’est ce qu’elle nous enseigne », a-t-il conclu en évoquant le message de Fatima comme une garantie de la présence de Dieu dans l’histoire de l’humanité.